Luc Bigé | Zodiaque, archétypes et symbolisme

par AkashaMedia
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Emission programmée sur Akasha MédiaradioTV le lundi 23 avril 2018 à 18H avec Luc Bigé.
Zodiaque, archétypes et symbolisme.

« J’ai été fasciné par le mot astrologie à l’age de 14 ans donc j’ai acheté un livre d’André Barbault qui expliquait comment monter et calculer un thème. J’ai constaté qu’il y avait des choses qui fonctionnaient et donc j’ai continué.
C’est ce que je comprends maintenant comme une première rencontre avec le lumineux au sens « jungien » c’est à dire quelque chose qui appelle d’un espace invisible et inconnu et qui surgit dans l’expérience vécue de la personne.
Souvent ça arrive jeune, lorsqu’on demande a quelqu’un quel était votre rêve d’enfance.
Ce rêve c’est quelque chose qui vient de l’être essentiel, surtout s’il n’a pas de connotation familiale car personne dans ma famille ne faisait ce genre d’approche. J’ai répondu a cet appel. »

« On ne réenchante pas le monde car le monde est déjà quelque part enchanté.
C’est juste un regard que l’on porte. C’est une histoire progressive mais cela s’est accentué avec le siècle des lumières. Cela a commencé en réalité avec le christianisme – les trois monothéismes – qui ont mis Dieu, l’espace du mystère, en dehors du monde.
Avant les peuples premiers étaient animistes. La nature était une épiphanie des lois de Dieu. Le fonctionnement de la nature était la manifestation visible des mouvement du sacré dans notre monde.

Les monothéisme en créant un dieu unique ont mis ce dieu « hors nature ».
Le renvoyant dans un espace largement inaccessible pour tout être humain à moins d’être des saints.
Le fait que la nature se soit « dé-défiée » va faire qu’elle va être objectivée, ou progressivement réifiée considérée comme pur objet.

L’étape suivante est l’apparition du rationalisme qui a dit : « il y a des lois dans la nature et la connaissance de ces lois va nous permettre la maîtrise totale de l’univers ».
Lorsque Newton ou Galilée ont montré que le mouvement des planète pouvait s’expliquer par le pur calcul, ou la gravité des corps, il y a eu un grand changement de conscience avec des métaphores du grand horloger, grand architecte de l’univers etc.
Tout cela a contribué a faire sortir du « sens » le monde dans lequel on vivait. »
(Luc Bigé)

Luc Bigé est Dr. en sciences (biochimie), consultant et écrivain.

Il a fondé l’Université du Symbole, dont il est actuellement président d’honneur.

Autour du monde symbolique et de ses conséquences sur notre société il a publié de nombreux ouvrages dont L’Homme Réunifié (éd. de Janus), La Force du Symbolique (éd. Dervy) et, en 2008, Icare, la passion du soleil (éditions de Janus).

« Dr. es Sciences (biochimie), j’ai passé quelques années à pister l’inhibiteur d’enzyme dans des laboratoires de recherches (INRA puis L’université de San-Francisco) avant de m’interroger sur le « pourquoi » plutôt que de continuer à scruter le « comment ».

Comment j’en suis arrivé là ?
J’eus la chance, dans mon adolescence, de suivre un double itinéraire. Tout en préparant une thèse de doctorat en biochimie, thèse qui devait me conduire plus tard vers la recherche fondamentale, je m’intéressai de près au symbolisme de l’astrologie dès l’age de 14 ans.

Je me familiarisais ainsi avec deux langages et deux formes de pensée : celui de la science, avec sa méthode rigoureuse, l’usage du doute systématique comme garde-fou contre les interprétations faciles, l’importance du dialogue sans cesse renouvelé entre la théorie et la pratique.
Je réalisai en même temps le gouffre qui sépare la science de sa médiatisation, et à quel point les chercheurs sont souvent – et à juste raison – beaucoup plus prudents que les « sachants » en ce qui concerne cette croyance qui consiste à imaginer que tous les problèmes seront résolus par plus de techniques, plus de connaissances et plus d’argent pour alimenter la recherche. »
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